Espace. No. 134, Printemps-Été 2023

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André-Louis Paré (Author), Julie Lavigne (Author), Jessica Ragazzini (Author), Am Trépanier (Author), Claire Lahuerta (Author), Peter Dubé (Author), Charlene K. Lau (Author), Emma-Kate Guimond (Author), Mayookh Barua (Author), Steven Audia (Author) , Didier Morelli (Author), Manel Benchabane (Author), Jean-Michel Quirion (Author), Julia Eilers Smith (Author), Noémie Fortin (Author), Alexia Pinto Ferretti (Author), Geneviève Thibault (Author), Galadriel Avon (Author), Ariel Rondeau (Author), Ray Cronin (Author), Éliane Bergeron (Author), Emanuelle Choquette (Author), Alexandre Nunes (Author)

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À la suite de l’essor de l’industrie pornographique des années 1970, les œuvres d’art présentant des images explicites de la sexualité vont critiquer à la fois cette industrie et le milieu artistique. Durant plusieurs décennies, des artistes transgresseront non seulement le cloisonnement des catégories art et pornographie, mais aussi l’aspect patriarcal de l’art, des pornographies commerciales et des normes sexuelles. Les textes de ce numéro de la revue Espace art actuel sont l’occasion de rappeler diverses productions artistiques mettant en scène une diversité de représentations sexuelles à travers la pornographie alternative, éducative, gaie, lesbiennes, dyke, queer, féministe ou amateure. Les œuvres étudiées font partie du corpus des artistes arkadi lavoie lachapelle, Narcissister, Heji Shin, Tom of Finland, Paul Berlin, Evergon, Bhupen Khakhar, MariaBasura, Karen Finley et Steven Audia, entre autres. Le numéro propose aussi un article sur les tactiques mise en place par différents musées pour contourner la censure des réseaux sociaux.