Anatole disparaît mystérieusement sur la route. Dans leur appartement de Charlesbourg, Alexy, son chum, est confronté à la question de comment survivre à la disparition d’un être cher. Après huit années avec la même personne, comment l’identité résiste, se transforme ? Entre les bouquets de fleurs et les canettes de bières, Alexy apprend à se révéler à lui-même, aidé par sa sœur Kim et ses amis Zach et Obénar. De cette immense perte jaillit l’histoire des iguanes d’Abitibi, un récit curieux qui aborde et accompagne un deuil incomplet.
« Mon paysage se fane comme les bouquets d’Obénar et quelque part Anatole roule encore. Il se soustrait aux ombres, s’échappe vers l’éclaircie. Mais comment se cacher dans la lumière, à moins d’être soi-même éblouissant ? »