Pour le bien de la terre

Livre numérique

  • Éditeur québécois

"Mes tribulations ont alimenté l'actualité. Je ne suis pourtant pas monté au front pour débattre ou défendre une cause, j'ai plutôt témoigné d'une situation qui était inacceptable tant elle mettait en jeu à la fois notre sécurité alimentaire et notre santé."

Louis Robert s'est fait connaître comme lanceur d'alerte en 2018, quand ils s'est publiquement indigné des pressions qu'exerçaient les marchands d'engrais et de pesticides sur les gestionnaires de notre agriculture. Encore aujourd'hui, sa dénonciation reste troublante.

Comme il le rappelle, les récentes recherches en agronomie nous invitent toutefois à penser autrement nos pratiques agricoles en réduisant l’épandage dans les champs d’engrais phosphatés et de pesticides comme l’atrazine ou le chlorpyrifos, ainsi qu'en évitant la compaction des sols. Mais rien n’indique, dans le contexte actuel, que des méthodes plus novatrices, efficaces et respectueuses de l’environnement pourront être appliquées. Or ce sont les producteurs agricoles tout autant que les consommateurs qui en sont ultimement perdants.

Table des matières

Table des matières
Couverture 1
Préface 7
Chapitre 1 - Un grain dans l’engrenage 11
L’« affaire Louis Robert », ce n’est pas juste mon affaire 19
Chapitre 2 - Trop, c’est bien assez ! 33
Chapitre 3 - Un sol qui étouffe 43
Trop compact ? 49
Une protection contre les changements climatiques 59
Chapitre 4 - Pour en finir avec les pesticides ? Vraiment ? 61
L’ubuesque commission 70
Ingérence, quand tu nous tiens 78
La contamination subventionnée 84
Un soutien plus crédible ? 91
Chapitre 5 - Tabous et suspicions 95
Une nouvelle approche pour l’agriculture québécoise… 96
… mais un écosystème organisationnel vicié 104
Productivité, le mot sacré 106
Chapitre 6 - Une conscience professionnelle en jeu 111
Noyez le poisson, encore ! 120
Maintenant, ça suffit ! 127
Les clubs-conseils en agroenvironnement (CCAE), un rôle clé à jouer 139
En guise de conclusion 145

Compléments