Habiter l’imaginaire

Pour une géocritique des lieux inventés

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  • Quebec publishers

Cette étude consacrée aux littératures de l’imaginaire au Québec emprunte la voix de la géocritique, soit l’analyse de la représentation des lieux. Si l’époque contemporaine se caractérise, entre autres, par une perte de repères spatio-temporels et un sentiment de fragmentation, il y a fort à parier que les œuvres de fiction traduisent cette expérience particulière. Aussi, dans un essai à la fois savant et accessible, Maude Deschênes-Pradet postule-t-elle que même les lieux inventés par les écrivaines et les écrivains ont quelque chose à révéler sur notre rapport à l’espace et au lieu. Certes, les littératures de l’imaginaire se doivent de créer leur propre atlas, mais comment s’articulerait une géocritique des lieux inventés, alors que cette approche a été conçue d’abord et avant tout pour rendre compte de lieux qui, bien que transfigurés par une mise en fiction, s’inspirent de sites bien réels? Pour répondre à cette question, l’auteure revisite les bases conceptuelles entourant les littératures de l’imaginaire, et ce, dans le contexte du tournant spatial qui a influencé les études littéraires depuis deux décennies. Elle se penche ensuite sur des œuvres emblématiques telles que Récits de Médilhault d’Anne Legault, Les Baldwin de Serge Lamothe, L’aigle des profondeurs d’Esther Rochon et Hôtel Olympia d’Élisabeth Vonarburg.

Table of contents

Table of contents
Habiter l’imaginaire 1
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