Une fabrique de servitude

La condition culturelle des Québécois

Livre numérique

  • Éditeur québécois

L’aspiration à l’indépendance nationale est d’abord une question politique. Toutefois, les obstacles qui se dressent sur la route de l’affranchissement d’un peuple logent souvent dans la dimension culturelle, qui devient un aliénomoteur de la subordination nationale par le divorce qu’elle opérera, par exemple, entre la parole et l’action chez la collectivité. Pour découvrir les principales composantes de cet aliénomoteur culturel, l’art, et particulièrement l’écrit, est un formidable révélateur. En analysant trois œuvres québécoises majeures − à savoir Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon, Les Belles-sœurs de Michel Tremblay et La Petite Vie de Claude Meunier − les auteurs passent en revue les éléments socioculturels qui façonnent la définition que les Québécois se donnent d’eux-mêmes comme collectivité et qui transforment leur culture nationale, pourtant si féconde, en une fabrique de servitude. Après avoir analysé les sources de cet assujettissement et ses conséquences douloureuses, les auteurs proposent une démarche d’affranchissement afin que le peuple prenne sa vie collective en main en s’appropriant un agir qui lui permettra de se rétablir dans le bonheur authentique de collaborer à la construction d’un monde commun.

Table des matières

Table des matières
Couverture 1
Avant-propos 11
Chapitre premier - Le Québec et sa cohérence 19
Chapitre deux - L’art, ce révélateur 77
Chapitre trois - L’aliénomoteur de la culture québécoise 129
Chapitre quatre - De la servitude 161
Problématique - Devons-nous abdiquer et nous taire... ? 223
Épilogue - Faire pour être 231
Remerciements 273
Bibliographie 275
Table des matières 289
Quatrième de couverture 298

Compléments