La langue rapaillée

Combattre l'insécurité linguistique des Québécois

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Le français québécois est souvent présenté comme du joual, comme du mauvais français, comme un simple registre populaire qui contrevient au contenu des sacro-saints ouvrages de référence. Cela entache l’identité québécoise d’une profonde insécurité. Mais si on le présente dans toute sa complexité, comme une variété de langue légitime et pour laquelle les locuteurs ont un droit de regard, on nettoie cette tache. On donne à l’identité québécoise tout le lustre dont elle a besoin
pour s’épanouir. Cette langue, elle est à nous. Récupérons-en toutes les dimensions, toutes les variations, tous les jugements et disons : « Voilà notre langue rapaillée. »

Table of contents

Table of contents
Couverture 1
Crédits 2
Dédicace 3
Table des matières 5
La langue rapaillée 9
Je me perds tout le temps 11
Quelle approche adopter ? 14
Norme prescriptive, norme sociale 17
Mais il ne coule pas de source dans les faits 20
On utilise ces mots, mais ils n’existent pas 23
Mais comment, alors, fixer la langue ? 29
Mais cette reconnaissance est-elle possible ? 38
Francophones de tous les pays 45
Le registre familier : aussi légitime qu’un autre 48
Et la langue écrite, elle ? 53
Changer la perception de l’écrit 58
Les prescriptifs outrepassent leurs droits 61
Une petite histoire de hockey 67
Quand les prescriptifs s’adonnent à la description 71
Et que dire des archaïsmes ! 76
D’une légende urbaine à l’autre 81
Le français québécois et le français du XVIIe siècle 82
Quelques faux anglicismes 84
Le « Dictionnaire » québécois 88
Une blague plate 93
Ça l’a l’air, donne-moi z’en et il peut-tu 96
Liberté et variation 99
Et je n’ai pas encore parlé du joual 102
Le salon de ma grand-mère 106
Postface – Cette langue que nous habitons 111
Bibliographie 115
Base de données 117