Propos d'un Normand (Tome 4)

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Émile Chartier (1868-1951), qui signait Alain, a publié à l'intention des lecteurs de divers journaux cinq mille "Propos", dans l'intention avouée de "relever l'entrefilet au niveau de la métaphysique". Éloigné de tout esprit de système, il a exposé dans un style d'une rare clarté sa vision de l'homme, être d'imagination et de passion, en charge d'âme, c'est-à-dire de lui-même.

Les Propos d'un Normand rassemblent en cinq tomes les billets quotidiens qu'il donnait à La Dépêche de Rouen.

Table of contents

Table of contents
Propos d'un Normand 1
I. — Notre élite ne vaut rien 11
II. — Toute action compliquée suppose 13
III. — Quand un poupon a faim 15
IV. — On parle souvent d’un pédantisme 16
V. — Il y a longtemps que l’on compare 18
VI. — Le dressage des animaux 20
VII. — L’institutrice attend les premières feuilles 22
VIII. — Nous traversons un vrai temps de carême 24
IX. — Le radicalisme est surtout critique 26
X. — Ce qui distingue les socialistes 29
XI. — Dans ce petit pays où je viens 31
XII. — Toujours les mêmes injures 33
XIII. — Dans ce débat sur la culture 35
XIV. — On lit souvent dans les journaux 37
XV. — Oui, si l’on décide qu’il y a en France 39
XVI. — Une table bourgeoise 41
XVII. — Je regrette que personne, parmi les radicaux 43
XVIII. — Si j’avais à prononcer sur la culture 45
XIX. — Le plébiscite consiste. 47
XX. — Les Membres de l’Association Amicale 49
XXI. - A un débutant qui déclamait 51
XXII. — J’ai vu des chevaux qui mangeaient 52
XXIII. — Il y a une vérité cachée 54
XXIV. — Amyntas a été jeune 56
XXV. — On peut occuper toute une vie 58
XXVI. — « Ceux qui croient en Dieu... 59
XXVII. — Dans tous ces romans d’apparence scientifique 61
XXVIII. — Le despotisme se nourrit de lui-même 63
XXIX. — Hugo n’aimait pas Stendhal 65
XXX. — Tant que l’on n’a pas bien compris la liaison 67
XXXI. — Nier le droit de grève 69
XXXII. — Il arrive encore assez souvent qu’un Dreyfusard. 70
XXXIII. — La Sorbonne se défend 72
XXXIV. — On est effrayé lorsque l'on réfléchit 74
XXXV. — Nous voilà dans la première lune 76
XXXVI. — L’industrie n’est pas une fin par elle-même 78
XXXVII. — On lit souvent que chacun ne pense qu’à soi 80
XXXVIII. — Il y a une puissance de lire 81
XXXIX. — Peut-être avez-vous admiré 83
XL. — Les fous, les demi-fous 85
XLI. — Automne, c’est la couleur et la musique 87
XLII. — On dit maintenant que les Turcs 89
XLIII. — Comme je demandais à un Silloniste 90
XLIV. — Les peuples les plus primitifs 92
XLV. — Ils vont au tombeau de l’Empereur 94
XLVI. — Bouvard et Pécuchet, livre cruel 96
XLVII. — Tout récemment, au Conseil de guerre 98
XLVIII. — Je crois réellement que le Pacifisme 100
XLIX. — On revient à la Proportionnelle 102
L. — Le mercredi soir, il m’arrive de rencontrer 104
LI. — « Que ferai-je, disait quelqu’un. 106
LII. — « Etre jeune, pour nous, c’est avoir foi 108
LIII. — Le radicalisme n’est par lui-même 110
LIV. — Je parlais ici récemment du miracle 112
LV. — Un vieil homme me parlait hier 114
LVI. — Quelqu’un me disait 116
LVII. — Au sujet des accidents de chemin de fer 118
LVIII. — La justice vaincra toujours 120
LIX. — Il y a des natures dominatrices 122
LX. — On appelle Radical 124
LXI. — Les religions ont vécu longtemps 126
LXII. — On aperçoit assez clairement. 128
LXIII. — Quand on creuse dans la terre. 129
LXIV. — Je n’aime pas les politiciens en baudruche 131
LXV. — Il est naturel et inévitable que les politiciens 133
LXVI. — Ce qui est le plus saisissant dans l’édifice 135
LXVII. — Nous souffrirons tous plus ou moins de cette grève économique 137
LXVIII. — On accorde difficilement tous ces jugements 139
LXIX. — Il faut bien que l’on s’habitue 141
LXX. — L’actionnaire m’a dit 143
LXXI. — J’ai entendu ces jours-ci une conférence 145
LXXII. — Un soir, comme nous étions deux entêtés 147
LXXIII. — Il faut interroger ceux qui annoncent la guerre 149
LXXIV. — Ceux qui reviennent d’Allemagne 151
LXXV. — Il y aura toujours des salons politiques 153
LXXVI. — Au-dessus des sillons bruns 155
LXXVII. — Comme j’écoutais les cloches de Pâques 157
LXXVIII. — Je suis bien d’avis que l’on explique 158
LXXIX. — J’ai un excellent ami 160
LXXX. — L’enseignement moral 162
LXXXI. — Les rapports entre les électeurs et les élus 164
LXXXII. — Cette campagne menée contre les grandes affiches 166
LXXXIII. — On me disait hier 168
LXXXIV. — « Courage, ô mon âme » 170
LXXXV. — Quelqu’un me rapportait hier. 172
LXXXVI. — Un radical est destiné à entendre 174
LXXXVII. — Pour l’électeur qui veut renverser 176
LXXXVIII. — Au sujet de notre politique marocaine 178
LXXXIX. — Il n’est pas difficile de croire. 179
XC. — Il y a à dire sur la croyance. 181
XCI. — La Nouvelle Héloïse 183
XCII. — « Hugo von Teufelsberg 185
XCIII. — Cette guerre des Américains 187
XCIV. — L’affiche est un moyen d’action 189
XCV. — Ce qui me parait le plus clair 191
XCVI. — Parmi les partisans de la Proportionnelle 193
XCVII. — Vous avez lu sans doute ces expériences 195
XCVIII. — Il y a une idée juste et profonde 197
XCIX. — Au sujet de la bonté et de la justice 198
C. — Je reviens à nos docteurs mystiques 200
CI. — Il faut rendre hommage 202
CII. — Les députés vont de ministère 204
CIII. - La démocratie n’est pas le règne du nombre 205
CIV. - Il ne faut point juger des institutions 207
CV. — Les principes républicains 209
CVI. — Je ne sais quel Sage de la Grèce 211
CVII. — On a tout dit contre le scrutin d’arrondissement 213
CVIII. — « Nul ne peut s’enrichir 215
CIX. — Je n’arrive pas à trouver excellente 216
CX. — C’est le temps des nuages 218
CXI. — Au sujet du patriotisme 220
CXII. — « Tout plaisir se paye 222
CXIII. – J’ai vu quelquefois, dans les Universités Populaires 224
CXIV. — Il y a un art de faire combattre 226
CXV. — Résistance et obéissance 228
CXVI. - Il y a quelque chose de choquant 230
CXVII. — Le professeur Robin 232
CXVIII. — Monsieur le Mouton m’a dit 234
CXIX. — Un régiment passe 236
CXX. — L’élan, l’entrain, la bonne humeur 238
CXXI. — Si l’on disait tout ce que l’on pense 239
CXXII. — Je reviens sur ce « hara-kiri » 241
CXXIII. — Souvent dans les conversations 243
CXXIV. — Comme je lisais ces jours-ci 245
CXXV. — Ce qui paraît déraisonnable 247
CXXVI. — On se moque des cubistes 249
CXXVII. — Un citoyen me signale 251
CXXVIII. — Il est utile d’observer comment un parti 253
CXXIX. — « Admirable régime, disait un réactionnaire 255
CXXX. — Il est singulier 257
CXXXI. — Je n’adore pas l’Habitude 259
CXXXII. — Une femme qui a vu chez nous 261
CXXXIII. — Il y a un argument contre la Démocratie 263
CXXXIV. — Le groupement en Partis 265
CXXXV. — Comme je pensais au scrutin 267
CXXXVI. — La plupart des hommes aiment la paix 269
CXXXVII. — Peut-être dans l’avenir 271
CXXXVIII. — Dans un petit village 273
CXXXIX. — Il est assez ordinaire que l’on attribue 275
CXL. — Parmi les idées d’Auguste Comte 277
CXLI. — Peut-on compter sur un mouvement de honte 279
CXLII. — Je lisais hier un raisonnement 281
CXLIII. — L’art de la guerre 283
CXLIV. — Cette guerre enferme d’ef¬froyables leçons 285
CXLV. — Je vois que la Ligue des Droits de l’Homme 287
CXLVI. — Cet armistice conclu si cordia¬lement . 289
CXLVII. — « Jusques â quand, Alain, serez-vous 291
CXLVIII. — Le plus clair de l’esprit démocratique 293
CXLIX. — Le bon Bureaucrate m’a dit 295
CL. — La guerre a des lois paradoxales 297
CLI. — Il y a bien de la comédie 298
Table analytique 301