Lettres à ses enfants

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La correspondance (1907-1939) de Sigmund Freud avec ses cinq premiers enfants, Mathilde, Martin, Olivier, Ernst et Sophie – Anna, la cadette, ayant fait l’objet d’une publication séparée – permet de découvrir quel père a été l’inventeur de la psychanalyse et d’observer l’homme à distance de sa théorie et de sa pratique analytique.
Freud n’était pas un père au quotidien, et son activité professionnelle l’éloignait de ses enfants. Mais il veillait à rester pour eux un soutien inaliénable, alors même qu’ils étaient devenus adultes. Il manifestait à leur égard une humanité profonde et palpable, une générosité débordante. Jamais il ne leur opposait une attitude moralisante. Au-delà de l’aide bienveillante, financière, psychologique et médicale, il contrebalançait son autorité par une écoute, une compréhension, une souplesse constantes. En patriarche, il avait "un besoin urgent à la vie à la mort" du sentiment que ses enfants "aient ce qu’il leur faut". Au risque peut-être de les maintenir dans la dépendance.
Certains traits de la pensée scientifique de Freud s’éclairent de ce jour nouveau. La même franchise face aux questions d’argent ou de sexualité, le même attachement à comprendre l’autre, la même tolérance envers l’humain… Aucune autre source que ces paroles paternelles n’exprime mieux la cohérence qui existe entre la personne de Freud et son œuvre.

Table of contents

Table of contents
LETTRES À SES ENFANTS 1
Note de l'éditeur 7
Introduction 9
Note du traducteur 23
Mathilde (« Math ») et Robert 27
Martin et Ernestine (« Esti ») 95
Oliver (« Oli ») et Henny 199
Ernst et Lucie (« Lux ») 231
Sophie (« Soph ») et Max 397
Notice éditoriale et remerciements 571
Chronologie 577
Liste des abréviations et des archives le plus souvent utilisées 581
Bibliographie 585
Index des noms de personnes 599
Table des illustrations 609
Table 611