Cet ouvrage met à l’épreuve le concept de souffrance dans toute sa complexité, du psychique au physique, de l’individuel au collectif. Réunissant des textes pluridisciplinaires, il aborde la maladie et la mort, mais aussi l’épreuve que représente le travail dans le monde contemporain occidental.
Introduction - La souffrance contemporaine : au-delà du corps, au-delà de l’esprit
21
Partie 1 - Usages sociaux de la souffrance « en soi »
27
Chapitre 1. La souffrance : un problème de santé publique ?
29
Chapitre 2. Souffrance de singularités, montée des affectivités et « climatologie politique »
45
chapitre 3. Le champ de l’affectivité et la notion de souffrance : Une voie heuristique pour les sciences sociales
61
Partie 2. L’épreuve de la maladie, corps et psyché en souffrance
83
Chapitre 4. Les visages de la douleur : vers une prise en charge globale de la plainte
85
chapitre 5. De la souffrance des lunes
97
Chapitre 6. Devant et dans la souffrance des autres : des fils en deuil de leur mère (Roland Barthes, Jean-François Beauchemin et David Rieff)
113
chapitre 7. Vers une « surnormalisation » des médicaments psychotropes
127
Chapitre 8. De quoi « souffrent » les individus déprimés ? : une réponse sociologique
145
Chapitre 9. Quand la responsabilité du rétablissement se substitue à la souffrance de la peine : réflexion sur la prise en charge des troubles mentaux par le système de justice pénale
171
Partie 3 - L’épreuve du travail
191
Chapitre 10. « Intégration toxique » au travail flexible : Représentations sociales du recours aux drogues
193
Chapitre 11. Comprendre le questionnement actuel sur la souffrance au travers de la prise en charge de la subjectivité des travailleurs par le management
217
Chapitre 12. Entre souffrance, valorisation et réalisation de soi : repenser le travail comme support expressif de l’individualité contemporaine
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Biographies des auteurs
À propos de Katharine Larose-Hébert
Katharine Larose-Hébert est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en travail social de l’Université d’Ottawa. Depuis 2016, elle est professeure adjointe à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Ses recherches portent sur l’offre de services et les pratiques d’intervention en santé mentale et auprès des populations marginalisées ainsi que sur les acteurs, les processus et les pratiques de judiciarisation et de déjudiciarisation de ces populations.