Durée et simultanéité

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Le premier article d’Einstein sur la théorie de la relativité date de 1905, mais ce n’est que dans les années 1920 que la relativité connaît une immense vogue publique et fait l’objet d’exégèses sans fin. Dans ce contexte, Bergson, alors le maître du temps philosophique, publie en 1922 Durée et simultanéité, avec pour sous-titre À propos de la théorie d’Einstein. Il y développe une évaluation critique de l’impact de la relativité einsteinienne du point de vue de sa propre conception du temps, ou plutôt de la « durée ».
L’ouvrage déclenche d’assez vives polémiques entre Bergson et les physiciens, et les philosophes qui s’intéressent à la question prennent prudemment leurs distances. On accuse Bergson d’avoir échoué à comprendre la physique du temps relativiste. Pourtant, par-delà ses méprises, l’ouvrage déploie nombre de réflexions qui méritent une attention particulière dans une perspective non seulement métaphysique, mais aussi épistémologique. Car, comme l’écrit Bergson, « une fois admise la théorie de la relativité en tant que théorie physique, tout n’est pas fini. Il reste à déterminer la signification philosophique des concepts qu’elle introduit ».

Table des matières

Table des matières
Note sur l'édition des oeuvres 1
Présentation 7
Durée et simultanéité, un livre mal né ? 7
Qu'est-ce que la théorie de la relativité ? 15
Les méprises de Bergson 24
Après tout… 46
Annexe 1 53
Annexe 2 59
Durée et simultanéité 61
Préface 63
Avant-propos de la deuxième édition (1923) 66
La demi-relativité 66
Appendices de la deuxième édition 261
Appendice I 263
Appendice II 277
Appendice III 283
Notes 301
Chronologie 321
Bibliographie 333
Œvres de Bergson dans la même collection 333
Sur les théories de la relativité et la temporalité en physique moderne 333
Autour de Durée et simultanéité 334

Compléments