Propos d'un Normand (Tome 1)

Émile Chartier (1868-1951), qui signait Alain, a publié à l'intention des lecteurs de divers journaux cinq mille "Propos", dans l'intention avouée de "relever l'entrefilet au niveau de la métaphysique". Éloigné de tout esprit de système, il a exposé dans un style d'une rare clarté sa vision de l'homme, être d'imagination et de passion, en charge d'âme, c'est-à-dire de lui-même.

Les Propos d'un Normand rassemblent en cinq tomes les billets quotidiens qu'il donnait à La Dépêche de Rouen.

Table of contents
Propos d'un Normand	1
Avant-Propos.	1
I. Je rencontre le vieux Sage	17
II. Si le soir en rentrant chez vous	19
III. Notre époque, dans l'histoire des idées, sera celle des psychologues	20
IV. Jupiter un jour, par erreur	22
V. La fonction pensée	24
VI. Penser n'est pas croire	26
VII. La liberté intellectuelle ou Sagesse c'est le doute	28
VIII. Comme on demandait un jour à l'illustre Newton	30
IX. On estime communément	32
X. Un grand ami à moi	34
XI. Il y a une odeur de réfectoire	36
XII. Quelqu'un me disait hier	37
XIII. On dit assez, en ce temps	39
XIV. Quelquefois un homme naïf	40
XV. Cette fin d'hiver, c'est la fête de la lumière	42
XVI. Je suis tombé hier sur un mot de Shakespeare	44
XVII. On ne pense point comme on veut	45
XVIII. Voici, pour les temps de pluie	47
XIX. Hier quelqu'un disait	49
XX. Chacun aura à raconter	51
XXI. Quand j'eus terminé mes études	53
XXII. Le monde est plein de neurasthé niques	55
XXIII. Michelet, assis au rivage	56
XXIV. Une naive jeune fille	58
XXV. Une cheminée est ébranlée par le vent	59
XXVI. Il y a une dizaine de siècles, dès qu'une comète	61
XXVII. Les plus récentes recettes sur l'antisepsie	63
XXVIII. Voici une page d'histoire que j'invente	65
XXIX. Hier soir la Grande Ourse	66
XXX. Chacun a pu voir, ces jours-ci, la lune	68
XXXI. Sur la plage	70
XXXII. Rien ne se perd, rien ne se crée	72
XXXIII. Tout s'écoule, dit l'un ; tout périra	74
XXXIV. Quelques minutes après les premières rafales	76
XXXV. Comme une fleurette bleue se montrait	78
XXXVI. Comme je lisais de merveilleux récits	80
XXXVII. Lorsque le ver à soie	82
XXXVIII. Les barques pontées	84
XXXIX. On sait que les vignes de Bourgogne	85
XL. Comme je relisais Darwin	87
XLI. J'admire les naïfs prophètes	89
XLII. Le bateau qui se penche	91
XLIII. Imaginez un bai brun	92
XLIV. Si quelque accident vous enlève un peu de peau	94
XLV. Il n'est pas inutile de réfléchir sur les Folies circulaires	96
XLVI. On ne comprend pas bien la force des passions	98
XLVII. Un homme de six pieds	100
XLVIII. Don Juan était devenu à peu près fou	102
XLIX. Chacun connaît la force d'âme des Stoïciens	103
L. Les feuilles poussent. Bientôt la galéruque	105
LI. Quelquefois on rencontre sur la route	107
LII. Le bonheur et le malheur	109
LIII. Dès qu'on cherche le bonheur	110
LIV. Un préfet de police	112
LV. Vous voulez savoir , me dit Jim	114
LVI. Il est très instructif de regarder	115
LVII. J'observais hier un joli piège	117
LVIII. Il y a pourtant assez de maux réels	118
LIX. Je suis forcé de le constater	120
LX. Il y a une politesse de courtisan	122
LXI. En reprochant à l'amour	124
LXII. Il y a deux espèces d'hommes	126
LXIII. Agénor a manqué le bateau	127
LXIV. Comme j'expliquais	129
LXV. Je cherche, au sujet d'un suicide	130
LXVI. Comme nous parlions de ce canon	132
LXVII. Je ne sais si la pitié	134
LXVIII. Zadig, dans Voltaire	136
LXIX. Si je fais le compte de ceux que j'ai connus	138
LXX. II y a, dit le psychologue, des sentiments troubles	140
LXXI. Au sujet de ces exhibitions de femmes nues	142
LXXII. Matabèlè, nègre, a été insulté	143
LXXIII. Platon raconte qu'un certain Gygès	145
LXXIV. Quand un jardinier	146
LXXV. Il est assez connu que notre raison	147
I.XXVI. Il faut savoir un métier	150
LXXVII. Un ami des Jardins d'Enfants	152
LXXVIII. Il y a un livre stupide entre tous	154
LXXIX. Les jeunes gens, presque tou jours	155
LXXX. Tous les petits garçons	156
I.XXXI. Un petit garçon demandait	158
LXXXII. On voit maintenant Vénus le soir	160
LXXXIII. Pour un gamin de Dieppe ou du Havre	162
LXXXIV. Les écoliers étaient au bord de l'eau	164
LXXXV. La plupart des enfants dessinent avant d'écrire	166
LXXXVI. Maître Aliboron, c'est ainsi	168
LXXXVII. Ce ne sont que des querelles Byzantines	169
LXXXVIII. Dans mon dernier voyage en Utopie	171
LXXXIX. Vous savez ce que c'est qu'un taupin ?	173
XC. Le Polytechnicien m'attire et me repousse	174
XCI. Il y a à peu près deux mois on inaugurait	176
XCII. Il y a deux familles d'esprits	178
XCIII. Tous ces pédagogues en robe	180
XCIV. Un professeur me disait hier	182
XCV. Il faut définir la culture	183
XCVI. Platon a dit des choses merveilleuses	186
XCVII. Toute vertu est courage	187
XCVIII. La morale sociale	189
XCIX. Le moraliste qui a dit	191
C. L'industriel me dit	193
CI. Je crois que les forces morales l'emporteront	194
CII. Il y a un dialogue de Platon	196
CIII. Le Droit et la Force ne s'opposent point	198
CIV. Le droit a deux espèces de défenseurs	200
CV. Un sophiste m'a dit : La justice	201
CVI. Le Sophiste est revenu à la charge	203
CVII. - Quelle étonnante ambiguïté	205
CVIII. Qu'est-ce que le droit ?	207
CIX. Au sujet de l'égalité entre les hommes	209
CX. Le droit ? Hypocrisie !	210
CXI. Il me semble que les syndicalistes.	212
CXII. Platon ne veut pas condamner	214
CXIII. Soutenir que la peine de mort	216
CXIV. Un canal, avec ses beaux tournants	217
CXV. L'individualisme, qui est le fond du Radicalisme	219
CXVI. Les morts gouvernent les vivants	221
CXVII. Le Traditionalisme	223
CXVIII. La Solidarité	225
CXIX. Le citadin frappa la terre avec sa canne	226
CXX. On croit, dit le moraliste	228
CXXI. La liberté des opinions	230
CXXII. Mon jeune ami le Silloniste	232
CXXIII. Il y a donc encore des espérantistes ?	233
CXXIV. Suzette est belle comme un ange	235
CXXV. Qu'un homme se sent petit	237
CXXVI. Souvent on se révolte contre Dieu	239
CXXVII. Quand on a apporté en faveur du mariage	240
CXXVIII. Il est très bon que l'on ait publié	242
CXXIX. Comment ose-t-on faire des enfants ?	244
CXXX. Il faut résister aux lieux communs	246
CXXXI. Le Penseur descendit de son piédestal	248
CXXXII. La lutte pour la vie ? dit l'ouvrier	249
CXXXIII. J'ai souvent dit qu'un homme raisonnable	251
CXXXIV. En ce temps d'élections	253
CXXXV. Le jeune théoricien dit	255
CXXXVI. L'anarchiste a raison en un sens	256
CXXXVII. Le jour de la fête nationale	257
CXXXVIII. Auguste Comte entendait la République	259
CXXXIX. Je ne veux pas de mal à un roi	260
CXL. Il est difficile de savoir ce que le suffrage des femmes	263
CXLI. Un Philosophe m'a dit	264
CXLII. Notre République	266
CXLIII. Un Silloniste, c'est un jeune homme	268
CXLIV. On manquait d'eau	270
CXLV. Il y a un roman de Dickens	271
CXLVI. Au fond du petit café	273
CXLVII. L'antimilitariste me dit	275
CXLVIII. De nouveau on parle de la guerre	277
CXLIX. Je lisais ces jours-ci le Lucien Leuwen	279
CL. J'admire l'épopée napoléonienne	281
CLI. Il est inévitable que le triomphe de l'esprit militaire	283
CLII. Peut-on compter sur un mouvement de honte ?	285
CLIII. La plupart des hommes aiment la paix	287
CLIV. Que la formation militaire soit belle	288
CLV. J'ai voyagé avec cinq jeunes gens	290
CLVI. C'est le temps où les bûcherons	292
CLVII. Un homme cultivé ressemble à une boîte à musique	293
CLVIII. Pour cette célébration de Le Nôtre	295
CLIX. Pour juger librement des sciences	297
CLX. L'histoire des grands musiciens	299
CLXI. L'ombre de Platon me dit	301
CLXII. Un conférencier	302
CLXIII. Tous ces discours parlementaires	304
CLXIV. On a donné un prix Nobel	306
CLXV. Je mets Tolstoï très haut	307
CLXVI. Le Savant me dit : Je viens de lire Tolstoï	309
CLXVII. Je renouais connaissance, ces jours-ci	311
CLXVIII. Il y a des choses qu'il faut bien accepter	312
CLXIX. Voici ce qui me fut conté	314
CLXX. La prière avait du bon	316
CLXXI. La vie est un travail qu'il faut faire debout	318
CLXXII. Nous n'avons aucune connaissance de la mort	319
CLXXIII. Monsieur, me dit l'Américain	321
CLXXIV. Quand on lit les anciens Matérialistes	323
CLXXV. La neutralité est un vilain mot	325
CLXXVI. L'abbé Loisy	327
CLXXVII. Ce mois de juin donne les plus belles fêtes	328
Table analytique	331